Cette demi-parure est typique de la Restauration et du début de la Monarchie de Juillet, tant du point de vue des matériaux (« pierres fines ») et des techniques utilisées avec l'or (estampage, grainetis et canetille) afin d'obtenir des bijoux imposants et peu dispendieux. En fonction du moment de la journée et du lieu où elle était portée, la broche pouvait être suspendue au collier afin de créer un bijou plus impressionnant. La coiffure, cheveux en chignon en hauteur, plus ou moins sophistiqué, natté, permettait, le cou étant dénudé, de mettre en valeur les longues boucles d'oreilles.

Présentée dans son écrin d'origine, fait sur mesure, il adopte parfaitement la forme et la disposition des bijoux présentés, il est gainé de cuir brun au couvercle orné au centre de motifs polychromes caractéristiques : rinceaux, palmettes et rosaces, et de deux rubans dorés au petit fer sur le bord. En or jaune, cette demi-parure à décor d'arabesques et de petites feuilles stylisées estampées, agrémenté de petits grains et de canetille, est ornée de citrines de forme ovales en sertis griffe et de poires facettées montées dans des culots ouvragés ; elle comprend : un collier articulé, composé de 10 citrines, une broche girandole, avec attache pour être liée au centre du collier, constituée de 4 citrines ovales retenant 3 autres citrines en pampilles aux culots différents, une paire de pendants d'oreilles rappelant le motif de la broche.

PARIS, 1819-1838 [poinçon bélier]. Dr Valérie Goupil, historienne de l'art du bijou, gemmologue

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